Septembre 2015
Si Macina préfère travailler avec des tissus portant ses propres motifs, il joue ici avec d'autres coupons de wax, en les combinant avec du coton ou du lin. Un ensemble de chemises, tunique et sarouel.
Coussins en bogolan
Macina a commencé par des articles de décoration. Ici des coussins en bogolan (étymologiquement : coton teinté ; en fait du coton teinté naturellement et tissé en bandes avant d'être cousues : ce matériaux est prisé dans l'ameublement).
Eté 2015
Pour sa première collection, Macina a décliné une gamme de vêtements hommes et femmes (T-shirts, vestes, chemises, sarouels...) en mixant des cotons unis et des wax aux motifs qu'il a dessinés. Une gamme fraîche, ethnique et chic qui porte déjà une empreinte toute personnelle. Alors que l'Afrique importe de Chine des containers entiers remplis de vêtements aux lignes internationales, son ambition est de porter au loin l'identité du continent qui l'a vu naître.
Essaouira. Le déclic.
L’effervescence artistique d'Esssaouira a réveillé des souvenirs d'enfance de Macina (l'artisanat que sa mère ramenait de ses voyages) et son désir de création. Il touche alors à la peinture, la sculpture. Cette petite série de poissons est emblématique de cette première expérience artistique. En clin d’œil à Essaouira, elle révèle sa sensibilité sub-saharienne.